Méthodes d'enquête

Mon travail de recherche s’appuie sur la collecte de données de nature et d’origine différentes, je vous en ai déjà parlé. Dans la recherche en Sciences Humaines, il y a deux approches complémentaires : la méthode quantitative et la méthode qualitative. La première se base sur la « quantité ». On recherche des faits, des chiffres, on vise l’objectivité. Des exemples : l’évolution du nombre d’adhérents, des dépenses et des recettes, du nombre d’activités proposées, … On compile tout ça, on compte et on produit des statistiques. Je n’utilise pas cette méthode dans mon travail, tout simplement parce que les compétences collectives, ce n’est pas vraiment une affaire de chiffres !

La méthode qualitative, elle, aborde les choses du point de vue de la qualité, comme son nom l’indique. Pensez à l’expression « ce n’est pas la quantité, mais la qualité qui compte ! ». La qualité, c’est le caractère unique, original que l’on retrouve dans chaque conduite humaine. On s’intéresse donc ici à des choses très subjectives : les opinions, les avis, les pratiques et comportements, qu’ils soient individuels ou collectifs. Pour mon travail, l’approche qualitative est toute indiquée. En effet, face aux données que je rassemble, je ne cherche ni vrai, ni faux, je n’émets aucun jugement de valeur, mon intention est (juste) de comprendre, de mettre du sens derrière des comportements variés, ce afin de construire des clés, d’apporter un regard neuf et des connaissances nouvelles. Je privilégie donc les entretiens individuels, les groupes de discussion, les observations, ainsi que les analyses de textes ou de documents,... Au compteur, déjà 16 entretiens individuels auprès de tous les acteurs de l’Université Populaire du Rhin : des salariés, des bénévoles, des animateurs volontaires. En octobre, j’ai aussi réalisé une enquête auprès des animateurs de l’UP du Rhin pour connaître leurs besoins, leurs attentes, amorcer des rencontres et des espaces d’échanges sur leurs pratiques. Enfin, pour novembre-décembre, je viens de lancer une enquête à l’intention de toutes les universités populaires de France, adhérentes à l’AUPF (l’Association des Universités Populaires de France). Là, l’objectif est de comprendre, de partager et de s’inspirer des bonnes pratiques que développent d’autres associations. Si vous lisez ces lignes et vous sentez concerné par l’avenir de l’UP du Rhin, que vous soyez adhérent, animateur, bénévole d’hier ou d’aujourd’hui, n’hésitez pas à me contacter !